Publiée le 10 Décembre 1999

 

5 à 10 kg. de quetsches bien mures, dénoyautées, selon grandeur du
chaudron.

Cette confiture qui est en réalité une pâte de fruits exige une cuisson
lente qui peut être interrompue et qu'on reprend tous les soirs à feu
doux parce qu'elle doit être surveillée et tournée pendant la cuisson.

Les quetsches cuisent dans le sucre qu'elles contiennent et y réduisent.
Le fait de tourner sans cesse cette pâte avec une grosse spatule en bois
évite qu'elle brûle au fond de la casserole.

C'est pour ces raisons qu'on réalisait cette pâte de fruits le soir lors
des veillées où quelqu'un tournait en permanence. Quand la pâte était
ferme à point on arrêtait la cuisson et on versait dans des pots en grès
qu'on fermait de papier sulfurisé ou avec une vessie.

C'est pour ces raisons qu'on prenait les quetsches bien mûres quand
elles étaient fanées et ridées près de la tige. Il y a des gens qui
faisaient des conserves comme avec la pâte de coings en coupant des
tranches en cubes et en les roulant dans du sucre cristallisé. Pour Noël
c'était une excellente confiserie.

JP Mutin

 

 

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